DANGER INFRASONS !

Bournezeau, le 18 juin 2015

Saviez-vous que les éoliennes en fonctionnant génèrent des infrasons, et que ces infrasons peuvent causer chez certaines personnes des effets indésirables et insupportables tels que :

• des acouphènes (bourdonnements ou tintements dans les oreilles),
• des troubles du sommeil,
• des maux de tête,
• des vertiges (étourdissements, sensation d’évanouissement, impression de se trouver dans une pièce qui tourne)
• des nausées,
• des troubles de la vue,
• de la tachycardie (accélération des battements cardiaques)
• irritabilité
• problème de concentration et de mémoire,
• angoisses liées à des sensations de palpitations ou de frémissements internes lors du sommeil ou de l’éveil.

Ces effets, connus sous le nom de « syndrome éolien », ne sont pas systématiques et généraux, mais ils peuvent se produire chez certaines personnes lorsqu’elles sont sur les lieux à la suite d’une exposition prolongée, et disparaissent dès que celles-ci sont en dehors de la zone de diffusion des infrasons.

Depuis 2010, de nombreux scientifiques (chercheurs, médecins…) mettent en garde l’opinion publique sur ces symptômes et leurs liens directs avec les éoliennes industrielles. Ceux-ci ont pu rapidement décrire les mécanismes humains causant des nuisances sanitaires. Déjà en 2002, la NASA avait reconnu l’existence de maladies cardio acoustiques et depuis plusieurs études industrielles ont mis en évidence des troubles du comportement humain et animal provoqués par des expositions prolongées à des infrasons.

Mais dans l’ensemble des pays, les pouvoirs publics, sous la pression des lobbies, ont fait la sourde oreille sous le prétexte que « les infrasons, n’étant pas audibles, n’existent pas ou n’ont pas d’effet ». D’autant plus qu’il est impossible de mesurer l’impact des infrasons avant que les éoliennes ne soient installées. Et quand elles sont installées, les personnes impactées par les infrasons ne sont pas écoutées, ou plutôt sont poliment écoutées.

Toutefois, l’opiniâtreté des chercheurs a fini par convaincre à l’étranger mais pas en France. Ces chercheurs ont préconisé de respecter une distance minimale de plus de 1 kilomètre voire au-delà, alors que les tentatives en France pour repousser de façon systématique cette distance de (500 mètres à 1 kilomètre) ont échoué.

La prise de conscience des dangers sanitaires des éoliennes industrielles progresse dans les pays étrangers, notamment aux Etats-Unis où des mesures très poussées ont mis en évidence l’émission d’infrasons par les éoliennes industrielles et leur propagation dans les habitations.

Nous assistons actuellement à un retournement des positions officielles en Australie, au Canada, aux Etats- Unis, au Danemark et même en Allemagne.

Nous allons publier ces prochains jours une série d’articles illustrant nos propos et qui vous permettront de mieux apprécier les enjeux.